"Le droit à la pratique sportive est constitutif des grands combats féministes, car il participe du droit fondamental des femmes à disposer de leur corps. Ceux qui, de par le monde veulent écarter les femmes des terrains de sport sont ceux qui veulent les bâillonner, tentant de les reléguer à un statut subalterne dans la société"
Aujourd’hui, le sport masculin tient une place importante voire exclusive dans les retransmissions télévisuelles. A travers cette campagne intitulée « Pas de filles hors-jeu ! », nous souhaitons affirmer qu’il doit en être autrement. Les manifestations sportives féminines doivent être justement représentées à la télévision, c’est-à-dire de façon paritaire avec les manifestations sportives masculines. La retransmission des événements sportifs est régie par un décret du 24 décembre 2004. Celui-ci énumère les 21 évènements d’importance majeure que les téléspecteurs-trices sont en droit de pouvoir regarder à la télévision. Les évènements sportifs féminins y sont largement sous représentés (7 évènements sur les 21). La Coupe du Monde de football féminin n’y figure même pas. Or celle-ci existe depuis 1991 et la prochaine se tiendra du 26 juin au 17 juillet en Allemagne.
En vertu de l’article 1er du préambule de la constitution de 1958, nous rappelons que : « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. » Par conséquent, nous demandons au Ministre de la culture et de la communication de proposer la modification du décret du 24 décembre 2004* afin qu’il intègre dans les évènements sportifs d’importance majeure les évènements suivants :
Les matchs de l’équipe de France féminine de football inscrits au calendrier de la FIFA. Le match d’ouverture, les ½ finales et finales de la Coupe du Monde de football féminin.
Enfin, la modification de ce décret permettrait au groupe France Télévision d’assumer ses missions de service public en programmant ces matchs à des heures de grande écoute, ce, dès la prochaine Coupe du Monde de football féminin.
*Décret n°2004-1392 du 22 décembre 2004 pris pour l’application de l’article 20-2 de la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, au sujet de la diffusion des événements d’importance majeure
Contact presse : Virginie - 06.83.44.52.34 »
Pour signer la pétition, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://femmes-solidaires.org/spip.php?rubrique25
mercredi 8 juin 2011
samedi 7 mai 2011
Réouverture du centre IVG de l’Hôpital Tenon dans le 20e
Réouverture du centre IVG de l’Hôpital Tenon dans le 20e Arrondissement
Anne Hidalgo, première adjointe, et Fatima Lalem, adjointe chargée de l’égalité femmes/hommes, se réjouissent de la réouverture aujourd’hui du centre IVG de l’Hôpital Tenon, dans le 20e arrondissement.
Elles souhaitent rappeler que cette réouverture est le fruit d’une mobilisation exemplaire et sans relâche du collectif unitaire pour les droits des femmes du 20e et des réseaux associatifs militants comme le Planning Familial, la CADAC et l’ANCIC auxquels elles ont apporté tout leur soutien, et remercier toutes celles et ceux qui y ont pris leur part.
Frédérique Calandra, maire du 20e arrondissement, et les élus de gauche du Conseil de Paris avaient également exprimé à plusieurs reprises leur attachement indéfectible au droit des femmes à disposer librement de leur corps et à être accueillies dans des structures adaptées.
Si Anne Hidalgo et Fatima Lalem se félicitent de l’issue positive donnée à cette lutte, elles resteront très vigilantes quant à l’effectivité de l’activité d’orthogénie, notamment en matière de dotations en postes de médecins praticiens.
Elles souhaitent par ailleurs saisir cette occasion pour rappeler que l’offre publique de service en matière d’avortement sur l’espace parisien reste largement déficitaire et qu’elle risque, en outre, de subir de nouvelles fragilisations notamment à l’issue du transfert programmé du centre IVG de l’Hôpital Saint-Antoine vers l’Hôpital Trousseau sans transfert des moyens nécessaires au bon déroulement de cette pratique.
La première adjointe et l’adjointe chargée de l’égalité femmes/hommes continueront à interpeller les pouvoirs publics pour qu’ils veillent à l’application de la loi sur l’IVG et à se mobiliser aux côtés de toutes celles et ceux qui refusent que l’on remette en cause de quelque manière que ce soit ce droit fondamental chèrement acquis par les femmes.
Anne Hidalgo, première adjointe, et Fatima Lalem, adjointe chargée de l’égalité femmes/hommes, se réjouissent de la réouverture aujourd’hui du centre IVG de l’Hôpital Tenon, dans le 20e arrondissement.
Elles souhaitent rappeler que cette réouverture est le fruit d’une mobilisation exemplaire et sans relâche du collectif unitaire pour les droits des femmes du 20e et des réseaux associatifs militants comme le Planning Familial, la CADAC et l’ANCIC auxquels elles ont apporté tout leur soutien, et remercier toutes celles et ceux qui y ont pris leur part.
Frédérique Calandra, maire du 20e arrondissement, et les élus de gauche du Conseil de Paris avaient également exprimé à plusieurs reprises leur attachement indéfectible au droit des femmes à disposer librement de leur corps et à être accueillies dans des structures adaptées.
Si Anne Hidalgo et Fatima Lalem se félicitent de l’issue positive donnée à cette lutte, elles resteront très vigilantes quant à l’effectivité de l’activité d’orthogénie, notamment en matière de dotations en postes de médecins praticiens.
Elles souhaitent par ailleurs saisir cette occasion pour rappeler que l’offre publique de service en matière d’avortement sur l’espace parisien reste largement déficitaire et qu’elle risque, en outre, de subir de nouvelles fragilisations notamment à l’issue du transfert programmé du centre IVG de l’Hôpital Saint-Antoine vers l’Hôpital Trousseau sans transfert des moyens nécessaires au bon déroulement de cette pratique.
La première adjointe et l’adjointe chargée de l’égalité femmes/hommes continueront à interpeller les pouvoirs publics pour qu’ils veillent à l’application de la loi sur l’IVG et à se mobiliser aux côtés de toutes celles et ceux qui refusent que l’on remette en cause de quelque manière que ce soit ce droit fondamental chèrement acquis par les femmes.
mercredi 30 mars 2011
mercredi 23 mars 2011
mardi 22 mars 2011
Pour large diffusion. Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous pour lire la suite de l'article.
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/210311/islam-laicite-les-femmes-instrumentalisees
Fatima Lalem, adjointe au maire de Paris chargée de l'égalité, rappelle les revendications des femmes et dénonce l'instrumentalisation dont elles font l'objet dans le débat voulu par l'UMP sur la laïcité et l'islam.
---------------
Est-il nécessaire de rappeler, alors que la journée de la femme s'est tenue tout récemment, qu'en France comme dans de nombreux autres pays dans le monde, il reste de nombreux droits à acquérir et à défendre pour les femmes? Les enjeux liés aux droits des femmes sont en outre réactualisés à travers les mouvements révolutionnaires actuels au Maghreb et au Machrek: faut-il rappeler que bon nombre de femmes qui se battent dans ces pays entendent inscrire le principe de laïcité et des droits des femmes comme un enjeu central pour le combat démocratique?
Dans le même temps, ici en France, on voudrait porter un débat sur l'islam en utilisant, encore une fois, les arguments de la place des femmes et de la laïcité pour le justifier. Qui peut être dupe de cette énième instrumentalisation?
Voilà qu'après avoir pris pour cible l'été dernier les Roms et les gens du voyage, après avoir voulu créer, de fait, deux catégories de citoyens en souhaitant déchoir de la nationalité des Français d'origine étrangère, après nous avoir imposé un débat sur l'«identité nationale», prétexte à tous les amalgames et tous les dérapages, ce pouvoir s'apprête encore à jeter nos compatriotes les uns contre les autres. Nous n'avons pas besoin de ce débat qui risque de stigmatiser une partie de nos compatriotes, mais d'une véritable action politique qui favorise le respect de nos valeurs républicaines et de nos lois, au premier rang desquelles le principe constitutionnel de l'Egalité entre les femmes et les hommes.
Si l'une des préoccupations de ce gouvernement était réellement la promotion de cette égalité, alors pourquoi ne compte-t-il ni ministère dédié ni même un secrétariat d'Etat aux droits des femmes?
Ce que demandent les femmes, c'est une égalité salariale garante de leur autonomie alors qu'aujourd'hui encore leur salaire moyen est inférieur de 20% à celui des hommes. Revendication très ancienne... puisque la première loi évoquant la parité salariale date de1972! Elles veulent pouvoir vivre décemment alors qu'elles sont six fois plus nombreuses que les hommes à travailler à temps partiel, deux fois plus nombreuses à occuper des emplois précaires et que leur pension de retraite est inférieure de 42% à celle des hommes.
...
(Suite à lire via le lien en haut de la page)
Fatima Lalem, adjointe au maire de Paris chargée de l'égalité, rappelle les revendications des femmes et dénonce l'instrumentalisation dont elles font l'objet dans le débat voulu par l'UMP sur la laïcité et l'islam.
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Est-il nécessaire de rappeler, alors que la journée de la femme s'est tenue tout récemment, qu'en France comme dans de nombreux autres pays dans le monde, il reste de nombreux droits à acquérir et à défendre pour les femmes? Les enjeux liés aux droits des femmes sont en outre réactualisés à travers les mouvements révolutionnaires actuels au Maghreb et au Machrek: faut-il rappeler que bon nombre de femmes qui se battent dans ces pays entendent inscrire le principe de laïcité et des droits des femmes comme un enjeu central pour le combat démocratique?
Dans le même temps, ici en France, on voudrait porter un débat sur l'islam en utilisant, encore une fois, les arguments de la place des femmes et de la laïcité pour le justifier. Qui peut être dupe de cette énième instrumentalisation?
Voilà qu'après avoir pris pour cible l'été dernier les Roms et les gens du voyage, après avoir voulu créer, de fait, deux catégories de citoyens en souhaitant déchoir de la nationalité des Français d'origine étrangère, après nous avoir imposé un débat sur l'«identité nationale», prétexte à tous les amalgames et tous les dérapages, ce pouvoir s'apprête encore à jeter nos compatriotes les uns contre les autres. Nous n'avons pas besoin de ce débat qui risque de stigmatiser une partie de nos compatriotes, mais d'une véritable action politique qui favorise le respect de nos valeurs républicaines et de nos lois, au premier rang desquelles le principe constitutionnel de l'Egalité entre les femmes et les hommes.
Si l'une des préoccupations de ce gouvernement était réellement la promotion de cette égalité, alors pourquoi ne compte-t-il ni ministère dédié ni même un secrétariat d'Etat aux droits des femmes?
Ce que demandent les femmes, c'est une égalité salariale garante de leur autonomie alors qu'aujourd'hui encore leur salaire moyen est inférieur de 20% à celui des hommes. Revendication très ancienne... puisque la première loi évoquant la parité salariale date de1972! Elles veulent pouvoir vivre décemment alors qu'elles sont six fois plus nombreuses que les hommes à travailler à temps partiel, deux fois plus nombreuses à occuper des emplois précaires et que leur pension de retraite est inférieure de 42% à celle des hommes.
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(Suite à lire via le lien en haut de la page)
jeudi 3 février 2011
Communiqué de Presse - Annonce de la réouverture du centre IVG de l'Hôpital Tenon dans le 20e arrondissement de Paris
Le centre IVG de l'Hôpital Tenon va rouvrir ses portes. Cette réouverture intervient après une mobilisation exemplaire et sans relâche du collectif unitaire pour les droits des femmes du 20e arrondissement, des associations soutenues par les réseaux militants tels que le Planning Familial, la CADAC ou l'ANCIC, et des élus de la majorité parisienne.
Bertrand Delanoë, Maire de Paris, Anne Hidalgo, Première Adjointe, Fatima Lalem, Adjointe en charge de l'Egalité femmes/hommes, et Frédérique Calandra, Maire du 20e arrondissement, se réjouissent de cette décision pour laquelle ils s'étaient fortement mobilisés et avaient interpellé à plusieurs reprises le Gouvernement sur cette question.
Cette prochaine réouverture va permettre aux femmes de l'est parisien de pouvoir accéder à une interruption volontaire de grossesse.
Le Maire de Paris saisit cette occasion pour demander instamment au Ministre du Travail de l'Emploi et de la Santé de mettre très rapidement en place les moyens nécessaires pour l'application des lois de 1979 et de 2001 relatives à l'IVG à Paris, afin qu'aucune Parisienne ne soit contrainte d'aller à l'étranger pour une interruption de grossesse.
Bertrand Delanoë, Maire de Paris, Anne Hidalgo, Première Adjointe, Fatima Lalem, Adjointe en charge de l'Egalité femmes/hommes, et Frédérique Calandra, Maire du 20e arrondissement, se réjouissent de cette décision pour laquelle ils s'étaient fortement mobilisés et avaient interpellé à plusieurs reprises le Gouvernement sur cette question.
Cette prochaine réouverture va permettre aux femmes de l'est parisien de pouvoir accéder à une interruption volontaire de grossesse.
Le Maire de Paris saisit cette occasion pour demander instamment au Ministre du Travail de l'Emploi et de la Santé de mettre très rapidement en place les moyens nécessaires pour l'application des lois de 1979 et de 2001 relatives à l'IVG à Paris, afin qu'aucune Parisienne ne soit contrainte d'aller à l'étranger pour une interruption de grossesse.
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